Vendredi 27 mars, Mathieu Hestin exposait les principes de l’économie circulaire. Elle réunit six concepts prioritaires : l’écoconception qui consiste à fabriquer des produits durables, l’écologie industrielle qui rassemble sur un même site des industries complémentaires, les déchets de l’une pouvant être utilisés par une autre, l’économie de fonctionnalité dans laquelle le producteur ne vend pas son produit mais loue ses services et l’entretien, le réemploi des produits usagés, la réparation des produits défectueux et enfin le recyclage. Tous ces concepts sont porteurs d’espoir dans les domaines des économies d’énergie et des ressources, du respect de l’environnement, de la réduction du réchauffement climatique, de la création d’emploi.
De grandes entreprises, telles Michelin, Xerox se sont déjà lancées dans ce mode d’économie alternative. Certes, il reste encore inscrit dans une démarche de consommation et de recherche de gain. Mais dans le contexte socio-économique que nous vivons, n’est-ce pas une solution d’avenir ? Associé avec une économie de sobriété, on entrerait dans l’ère de la résilience.
Qu’en pensent nos élus ? Ils n’étaient pas nombreux. Un seul maire des quatre communes était présent. Pas même un représentant des affaires aux énergies renouvelables. Le Val d’Argent n’est pas prêt de changer de cap.