Bonjour à toutes et à tous,
Vous trouverez dans ce numéro les informations concernant les opérations réalisées jeudi 24 juin et celles à effectuer jeudi 1er juillet. Bonne lecture.
En cliquant sur le photos vous déroulez un diaporama que vous pouvez lire à votre rythme en vous aidant de l’arrêt sur image ( pause )
Confinés dans leur enclos Maurice et Mostafa entourent la plate-bande avec des tuiles afin de retenir la terre.
Le grillage provisoire a joué son rôle: les plants rescapés de la précédente visite par le gibier ont été préservés.
Un prédateur redoutable qui s’attaque aux feuillages de pommes de terre, le doryphore, ici au stade de larve. Avec ses mandibules, il dévore la partie tendre de la feuille pour ne laisser que la tige. Sans ses feuilles, la plante ne capte plus l’énergie solaire et le CO2 (dioxyde de carbone) qu’elle convertit en matière végétale. Cette fabrication de matière végétale à partir du CO2 de l’air en utilisant l’énergie lumineuse est la photosynthèse.
Le voilà, le géniteur des larves. C’est un coléoptère d’une dizaine de millimètres à taille adulte reconnaissable grâce à sa carapace bombée et aux élytres striées de bandes jaune et noir. Les femelles doryphores pondent abondamment Elles peuvent ainsi déposer jusqu’à 800 œufs (jaune-orangé) sur une même feuille, par petits paquets de 40. Il faut environ douze à quinze jours pour que naissent les larves, qui vont très rapidement s’attaquer aux feuilles des plants de pommes de terre . Pour l’éliminer: inspecter régulièrement les plants et les détruire. Traitement au purin d’ortie. A voir. Si la larve est facile à saisir, l’adulte, dès qu’il perçoit une vibration de la feuille, s’immobilise. Sa forme ronde lui permet alors de rouler et de tomber au sol échappant ainsi au prédateur humain. Sur des plants de PDT, les coccinelles (prédateurs des œufs et larves) peuvent limiter naturellement la prolifération de la population de doryphores mais l’intervention de l’humain est nécessaire.
Alors pour éviter le désastre, on les chasse, les formes adultes, larvaires et aussi les œufs.
Séance de concertation autour d’une des tables fraîchement installée. Discussion concernant la préparation de l’emplacement du cabanon.
Travail sur plan avec Arnaud, Mendès, Mostafa et Corentin. Une plateforme en dalles et plots de béton doit être aménagée pour recevoir le cabanon en cours d’usinage dans les établissements Burger à bois L’Abbesse.
Préparation des dalles: sélection en fonction de leur taille et de leur épaisseur puis comptage. Il en faut 70 à raison de 12 à 18 kg par dalle. Par vraiment besoin d’aller en salle pour se muscler.
Pendant que les uns comptent les dalles, les coups de piochent décapent la couverture herbeuse pour atteindre les gravats.
Le fait d’être nombreux permet le roulement des tâches mais aussi une acquisition de savoir-faire.
PROGRAMME PROCHAIN:
- trouver et installer des tuteurs pour les tomates (piquets, tuteurs, ficelle, clous, marteau, tenailles, etc….)
- plantation de poireaux
- semis de haricots
- protéger les plants de courgettes du gibier
- lutte doryphores
- désherbage
- tonte
- préparation de pots en vue du festival de rue (selon la réponse de Hêtre)
L’association « D’ ici et d’ailleurs » (I+A) souhaite ouvrir sa saison par une visite du JPP suivi d’un pique-nique, mardi 6 juillet à partir de 17h sur le site du JPP.
Si vous avez des propositions ou suggestions, merci de me les envoyer: alain. florentz@gamil.com
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